J'ai bouffé comme une grosse vache toute la

J'ai bouffé comme une grosse vache toute la semaine.
Aujourd'hui j'ai enchainé les sandwichs et patisseries le midi. J'ai rebouffé comme une dingue en rentrant chez moi le soir.
Je vais mal et on me dit que je suis belle comme ça.
Merde.

Comments

[Caducee]

Tu es belle dedans comme dehors, seulement tu ne le vois pas (pour le dehors) et tu ne t'en rends pas compte (pour le dedans). Tu n'es pas assez bien pour toi-même, très exigeante, et l'exigence fait que les barrières sautent, la rivière déborde, et la crise n'est pas régulée comme chez d'autres personnes qui n'en on même pas idée.

On peut pas savoir quand on va aller mieux, ou quand on va aller moins bien. On peut juste vivre l'instant présent.
Alors vis tes crises, ressens-les, "profites-en" si je peux utiliser ce genre de mots. Ce que je veux dire, c'est de les vivre en étant là et non pas absente, en sachant que tu crises, en sachant ce que tu manges, en ressentant ton corps, tes émotions. C'est difficile, c'est écoeurant aussi, mais ça peut vraiment faire un tilt.

Courage.

[elsa]

en parallèle à tes maux je disais à ma thérapeute mardi que je me sentais comme "une bouse de vache", il y a de drôles de similitudes avec tes mots

tant mieux que les autres te disent et trouvent belle et ils ont raison, tu l'es aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur

gros bisous

[slave_001]

Sincèrement, si tu as envie de bouffer, je ne t'en empêcherai pas. Après tout, chacun est libre de faire ce qu'il veut, de se péter l'estomac ou de crever de faim. Ton corps t'appartient d'abord, et à la société ensuite. Si ça ne gêne personne, tu peux continuer à te remplir et à vomir si ça déborde. Seul conseil : ne pas oublier de faire pipi et de faire caca.

[Elodie]

Je vais te dire un truc que je t'ai déjà évoqué plusieurs fois:
parles-en! Tu as l'air d'étouffer à force d'avoir mal à l'intérieur et de le cacher :(

Parles-en à ton copain, ta famille, en laissant vraiment ressortir ce que tu ressens, quitte à pleurer, à crier. Qu'enfin ton ressenti soit percu à l'extérieur, et que toi, tu cesses de porter ce masque qui t'étouffe.
Je te l'ai dit. Les plus grands changements, je les ai ressentis lorsque j'en ai parlé à mes parents, à mon copain de l'époque, et puis plus tard avec ma soeur (ce qui a coûté sur le coup une sorte de "clash", dur sur le moment mais bénéfique à long terme - crever l'abcès comme on dit).

Et d'autres éléments et efforts perso, bien sûr. Mais ce qui précède me semble quand même avoir joué un rôle non négligeable.