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Entre Nous
3 septembre 2008

A bout

Ce fut un leurre, j'ai tenté de me persuader que j'y arriverai. Mais je le savais bien...

Ce soir je n'ai pas le sourire mais je n'en pleure même pas. Tout s'écroule 677599566_small
de nouveau
et je reste là sans réaction. La haine,la tristesse et la honte me hantent pourtant...
J'ai bien peur que tout continue, que ma vie se deroule au rythme des crises quotidiennes. Qu'elles décident de mes sorties, de mes humeurs, qu'elles salissent mes désirs et effacent mes rêves.

Voilà qu'une année supplémentaire de ce jeu destructeur s'amorce et je ne sais pas si j'aurai la force de l'affronter. Seule. Je me sens definitivement seule face à tout ça.
J'ai beau me persuader et savoir combien j'aurai tout à gagner à arreter tout ça. Mais si seulement c'etait facile...

Ce soir, je n'ai pas le sourire, non.
Ce soir je me deteste d'avoir engloutit sans raison. Je me deteste d'être prise entre toutes mes pensées. Je m'en veux de tout.
Ce soir je ferai bien une connerie. Mais même ça... je ne le ferai pas, par peur de leur faire de la peine.

J'en ai ras le bol que personne ne voit ma "vraie" vie. Que personne ne soit là pour m'aider. Egoistement je voudrais des bras, egoistement je voudrais être écouter et réconforter.
Mais...
Il n'en sera jamais rien. Je dois combattre seule et en silence.
Je me sens perdue et ne vois pas quel chemin prendre pour trouver l'issue de ces trop longues années de TCA.

Je n'aime vraiment pas me plaindre ainsi, dire des phrases "inutiles". Je sais bien que ça ne changera rien.
Je crois bien que je demande de l'aide...

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Commentaires
F
j ai 23 ans,et je souffre de Troubles du Comportement Alimentaire depuis bientôt 12 ans. Anorexique, perte de poids flagrante. 56 kilos , un mètre soixante quatorze. Hospitalisation. Boulimique, reprise extrêmement rapide. Tentative de suicide, hospitalisation. Poids de départ. Névrose Obsessionnelle. <br /> feodora genard
E
Au fait, conseil de lecture:<br /> "La zen attitude des paresseuses" (http://www.amazon.fr/Zen-Attitude-paresseuses-Anne-Beno%C3%AEt/dp/2501049829/ref=pd_sim_b_8)<br /> <br /> --> réapprendre à se détendre, prendre soin de soi, avec des conseils, exercices, etc...ca ne peut pas faire de mal...
E
Qui appeler?<br /> Si ton psy, tu sens que le courant ne passe pas du tout, qu'il n'a rien compris aux TCA en général, et à ton problème et ta personne en particulier, et bien, laisse tomber. Tu économiseras du temps, de l'argent et ton énergie. L'an dernier, j'en avais consulté un dans le même genre. Vu 2 fois, annulé le 3ème rendez-vous...sans regret depuis! Le choix d'un psychiatre et d'un thérapeute est très important, il ne faut pas se contenter du premier venu. Des fois, il faut en essayer 2, 3, ou plus. C'est vrai que c'est une démarche qui peut s'avérer décourageante, mais c'est pourtant essentiel si tu veux te lancer dans un suivi qui t'apporte quelque chose.<br /> <br /> Comment trouver? <br /> Le bouche-à-oreille aiderait certes, mais bon, ca, ce n'est pas toujours possible :( Ou alors, eventuellement via des forums d'entraide?<br /> Sinon, il ne reste que les "bons vieux" Internet et annuaires. C'est comme ca que j'ai trouvé ma thérapeute. Sur Google, avec des mots-clés du genre "TCA", nom de la ville ou la région, type de thérapie, etc. De voir cette association spécialisée dans les TCA dans la ville voisine (20 min en train) ainsi que leur page Internet, et puis peut-être un peu de "feeling", m'a encouragé à essayer de ce côté. Surtout que d'après leur offre, elles (c'est une petite association de 2 femmes thérapeutes) ne s'adressent pas seulement aux anorexiques ou aux boulimiques, mais à toutes les personnes ayant des problèmes avec la nourriture, je me suis dit qu'il y avait de plus grandes chances d'échapper aux préjugés sur les TCA. Un (long!) e-mail pour décrire ma situation, un premier contact téléphonique, un premier rendez-vous. J'ai eu la chance que ca "colle" dès le début avec mon actuelle thérapeute. Sinon, je pense que j'aurais tenté ma chance ailleurs. Bref, je crois que trouver son/sa thérapeute, c'est beaucoup une question de chance et de persévérance. Et puis, oser se lancer, quitte à se tromper (je ne te cache pas que j'ai longtemps hésité, farfouillé sur Internet, lu, relu des pages, etc. avant d'écrire ce fameux e-mail! o_O )<br /> Pour toi, je viens de regarder rapidement sur Internet. D'après le site de l'AFDAS-TCA (http://www.anorexieboulimie-afdas.fr/), il y aurait dans ta région un service spécialisé au CHRU de ta ville, Clinique de la Charité, service d'addictologie. Ou encore le CITD. Enfin, ce sont les premiers résultats que j'ai trouvés, n'hésite pas à chercher davantage selon tes critères. Pas forcément les TCA d'ailleurs. Tu peux trouver un thérapeute non spécialisé en TCA, mais qui t'apporte quand même une aide efficace.<br /> <br /> Pour ta dernière phrase: "...surtout quand au fond on pense qu'on ne peut rien pour vous...". C'est vrai qu'un médecin ou un thérapeute ne pourra rien faire "malgré toi". Les changements, la redécouverte de toi, réapprendre à t'apprécier, changer ton regard, etc., tout cela ne viendra que de toi. Mais il pourra te pousser à réfléchir et comprendre plus loin, t'apporter son soutien, des pistes de réflexion, un regard extérieur, une écoute, qui sont loin d'être inutile. Et puis, les séances, cela encourage, au moins pendant une heure, à ne pas fuir ce qui fait mal. Dans les activités du quotidien et dans les crises, on peut fermer les yeux, s'aveugler, s'oublier, se laisser porter par le tourbillon des obligations et de la nourriture. Durant la séance de thérapie, on a une heure pour soi, une heure pour réfléchir pour de vrai, une heure pour parler au lieu d'étouffer ses problèmes et angoisses sous les silences/sourires de circonstance ou sous la nourriture, une heure où on peut parler sans se sentir jugées, une heure où on peut réfléchir en ligne droite et non en mode "disque rayé", une heure où on peut laisser tomber le masque, une heure où on réapprend à parler aussi, à mettre des mots sur ce qui ne va pas.<br /> <br /> Et pour le reste du temps, essaie de trouver des activités que tu aimes, qui t'apportent de la détente ou du défoulement: un bain, de la lecture, du sport, rencontrer certaines personnes, écouter de la musique, chanter, etc. C'est vrai que lorsque ca ne va pas, il est difficile de se tourner spontanément vers ces activités. Mais t'accorder au quotidien, quand tu le peux, des activités qui te sont bénéfiques et apaisantes ne pourra que te rendre plus forte face aux moments difficiles. C'est vrai, si ton quotidien lui-même est gris, les moments sombres n'en sont que plus noirs et épuisants, et il est bien difficile de se relever alors...
A
Merci à vous deux...<br /> J'ai demandé a ma maman de venir cet apm ( sans lui dire pourquoi), pour ne pas m'enfermer et etre seule. C'est dur pour moi de voir qqn apres de telles nuits... mais j'ai pris sur moi. Elle n'était pas disponible malheureusement. Je suis devant mon telephone depuis une heure à me demander si j'appelle le psy que je vois depuis un an et qui... ne me me fait pas avancer beaucoup. Vers qui? qui m'orienter là est la question... surtout quand au fond on pense qu'on ne peut rien pour vous...
P
coucou,<br /> je viens de finir de lire "6 femmes et un symptôme: la boulimie" de Florence BOTT, j'ai dévoré ce livre et je ne cesse de le recommandé car il regroupe le témoignage de 6 femmes de 35 à 68 ans, toutes ayant vécu la boulimie différemment, et certaines s'en sont sorties, elles nous donnent des pistes pour en faire de même. ces histoires, poignantes, cruelles, nous font relativiser un peu, et prendre conscience de certaines choses... si tu en as l'occasion, lis-le, moi j'ai emprunté à la biblio de ma ville parce que je n'ai pas les moyens de me l'acheter...<br /> mille bisous, et courage, accroches-toi!!!
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