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Entre Nous
7 juillet 2011

Ce soir là j'ai dansé oui...Toute la nuit

Ce soir là j'ai dansé oui...
Toute la nuit jusqu'au matin.
[ Comme une parenthèse ]
Le temps qui se suspend, le corps qui n'est plus, l'esprit qui est loin.
Je me suis amusée, j'en redemandais encore et encore.
Le son, les gens, les lumières...
Dans ces moments là je m'évade, j'allais dire "je ne suis plus moi", mais va savoir...
C'est peu être comme ça que je suis vraiment... un poil fofolle, libre dans ses gestes.
Il faut dire aussi que pour aider, il y avait. Mais.

Un copin que je ne vois que dans ce genre de soirée et que je croise parfois en ville m'a dit:
"C'est drôle, j'arrive pas à te comprendre. Quand on te vois comme ça t'es toute calme, toute posée, et là... tu déglingue tout, on te reconnait pas."
J'ai souris, surement un sourire bête à la limite de l'autosatisfaction et de la gêne. Je lui ai répondu aussi:
"Va savoir laquelle est la vraie." Il a pas du comprendre, mais soit.

J'ai profité à mort parqu'après je retrouve ma vie presque morte...
Je me sens vide en ce moment.
Vide de moi, vide d'amis, de relations.
Je n'arrive pas à me motiver à faire des choses. Et quand bien même je les entreprends, j'arrete de suite.
Tous les jours j'essaie de faire un tour en ville pour m'acheter des fringues: impossible.
Avec mon copin on veut réaménager mon appart. On va faire un bar, sur la base d'un meuble que j'ai déjà.
Il faut juste le réhausser.
Il veut acheter une planche et demander à quelqu'un de faire un graff ou un dessin dessus.
L'idée me plait évidemment mais.
Ce qui me dérange ?
Je pourrais le faire moi même, avant je l'aurai fait sans discuter.
Mais là... je suis de une dans l'incapacité de lui proposer de le réaliser moi même et ensuite j'aurais peur de le décevoir.
Donc oé, je vais pas pleurnicher, ce que j'ai dit au dessus est une plainte inutile d'une frustrée qui ne l'est pas vraiment.

Voilà comment je suis en ce moment (et comme toujours): dans l'ambivalance, dans l'attente de quelque chose mais je ne sais pas de quoi.
Je devais me raisonner: rien n'arrive tout cuit dans son assiette, il faut le provoquer... 

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M
J'ai le meme comportement quand je sors, j'aime ça parce que j'oublie tout, la boulimie etc, je ne suis plus moi, je fais partie d'un tout que je n'ai pas sans cesse à contrôler. J'ai fait beaucoup de progrès dernièrement, des rechutes aussi. J'ai eu un déclic, et puis j'ai lu les livres de Zermati, qui m'ont permis de réapprendre à écouter mes sensations et à déculpabiliser. Tu devrais essayer ;)
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