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Entre Nous
8 septembre 2008

Je vais mal, un point c'est tout

Ce soir... je déteste:
Le mac do et ses mac fleury,
Champion et ses lots de yahorts par 16, ses lot de glace 2 achetées+ 1 gratuit, son pain de mie premier prix,
Les pots de confiture entamés,
Les pots de miel achetés pour chéri,
Les crèpes que je lui ai faites avec amour,
Le jambon rôti au four
Les oeufs au micro-onde
Le fromage tranché
Le lait demi ecrémé
Les oranges et les pamplemousses
Le thé...

Non soyons réaliste, là c'est moi que je deteste par dessus tout

Je suis toute penaude, reellement mal...

Le week end avec chéri s'est tres bien passé. Pas de remarque, pas de regard de travers. J'ai meme sentie de l'amour dans ses yeux. On s'est bien amusé, avec ses copins, moi avec les miens et puis...
Je chamboule tout, je lache une bombe dans cet air où je respire si bien...

Dimanche apres son départ, j'appelle B&M mes 2 amis de classe. Je ne voulais pas rester à l'appart...malgrés la pluie , je sors, je les rejoinds. Je reste avec eux jusque 19h.
Court répis...
Je fini les reste du week end... Je ne cherche meme pas à me faire vomir. Je passe la nuit à regretter, devant le pc, seule, je cherche des solutions, et me pose des tas de questions.

Aujourd'hui premiere journee de boulot à l'ecole.
J'inscris les élèves. Méga stressée de voir defiler mes "camarades" devant moi.
Je me sens tache, rembourée de 5kg. Je vois dejà les regards de travers.
Pas le droit de faire une erreur dans la saisie informatique. Il faut aller vite, il y a la queue.

Le midi avec B&M, on se remet de notre matinée. Je ne mange pas , ils n'y pretent pas attention. On est detendu. Je me sens bien avec eux.

Sorti du boulot B repasse chez moi. Son ordi est cassé. Je lui passe mon ancien en attendant qu'il le repare.claw_748361
Je le racompagne.
Je repasse par le supermarché.
Je rentre.
J'englouti.
Je vomis.


Triste continuité... Je me sens lasse de repeter toujours la meme chose et pourtant... c'est bien mon quotidien.

Je marche dans la rue, mon reflet dans les vitrine me donne envie de pleurer. Je vous jure que c'est insupportable. Je suis dans ces visions là partatgée entre fuir en courant et me scalper la graisse qui m'enlaidie.
Et pourtant... je continue mes "conneries".

Mon psy m'a appelé. J'ai rendez vous jeudi à 18H. J'espere que je ne devrai pas décommander, j'ai une réunion très importante ce jour là pour les cours.

Pour te repondre Elodie... je ne pense pas avoir de "tabous" alimentaire. J'apprecie ce que ma mere me fait quand je rentre. Je mange de tout. Donc la relation "aliment-plaisir --> uniquement si je crise" ne tiens pas vraiment. Au contraire je connais bien les risque de ce schéma , c'est pour cela que je ne m'interdis plus rien en temps "normal".
Tu as bien raison quant à l'aspect du corps... Je le déteste car déformé, gonflé, grossi.
Je sais bien que si je cesse de le maltraiter quelques jours je reprends une forme...acceptable, je le sais... mais je continue.

Je me sens terriblement mal de constater l'impasse dans laquelle je suis... mal de ne le dire à personne, mal de ne pas me sentir aidée, soutenue.

Mal tout court. Certe il y a le poids. Certe il y a l'apparence. Mais le plus dur à accepter c'est qu'il n'y a que moi meme en me faisant violence que je pourrai changer mon comportement. Mais je n'y arrive pas.
Plus que jamais je me sens seule et incapable de me faire du bien. La honte et le desespoir m'envahissent.
Aidez moi je vais couler.












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Commentaires
F
j ai 23 ans,et je souffre de Troubles du Comportement Alimentaire depuis bientôt 12 ans. Anorexique, perte de poids flagrante. 56 kilos , un mètre soixante quatorze. Hospitalisation. Boulimique, reprise extrêmement rapide. Tentative de suicide, hospitalisation. Poids de départ. Névrose Obsessionnelle. <br /> feodora genard
E
Encore moi, juste une réflexion qui m'est venue sur l'importance de s'obliger à manger à chaque repas, égal si faim ou pas faim. C'est qu'en laissant le ventre se vider entre 2 crises, on laisse la place pour la crise suivante d'autant plus grand. Valable aussi sur le fait de vomir d'ailleurs. Car finalement, quand on s'arrête, c'est bien parce que plus rien de peut rentrer... Et puis, la composante "mental" est déjà bien assez forte comme cela, inutile d'y ajouter le facteur "faim" (que cette faim soit consciente ou non)<br /> *** je ne prétends pas que manger correctement à chaque repas empêche les crises, mais peut en diminuer la force, ce qui est toujours un certain soulagement physique et moral... ***
E
:'(<br /> Ca me désole de lire ta détresse, j'aimerais tant t'aider, mais je me sens bien impuissante.<br /> <br /> Je me suis trompée sur l'hypothèse des aliments-tabous et de la relation "aliment-plaisir --> uniquement si je crise"...ma foi, tant mieux, c'est toujours un blocage de moins à lever.<br /> <br /> Tes textes sont actuellement très triste et très sombres. Pourtant, j'y vois aussi des points très positifs, tu sais. <br /> Déjà, le beau week-end avec ton chéri. <br /> Et puis, que tu aies contacté ton psy - j'espère que ton rendez-vous jeudi te permettra d'évacuer la pression, et t'apportera quelque chose. Tu dis que ce psy ne t'apporte pas beaucoup de réponse..tu sais, c'est normal. Le psy ne peut pas apporter de réponse, tout au plus des conseils ou des idées. En revanche, il est là pour t'aider à chercher et trouver les réponses, par ses questions et ses observations. C'est bien pour cela qu'une thérapie nécessite autant de temps, justement parce que les réponses, ni le patient, ni le thérapeute ne les a à portée de la main, il faut les chercher dans le patient, dans son histoire, ses ressentis. Et c'est aussi pour que plus on traîne ces TCA depuis longtemps, plus la thérapie est longue est difficile: on s'est perdu de vue depuis si longtemps qu'il devient difficile d'identifier les vrais problèmes, besoins, envies,... Ne te décourage donc pas! Je me demande juste comment tu travailles avec ton psy - non, non, je n'attends pas de réponse, c'est personnel! Juste qu'il n'est pas impossible que ses méthodes de travail ne soient pas celles qui te conviennent. Ca dépend des personnes. Certaines ont besoin d'une écoute passive (type analyse freudienne), d'autres d'une écoute plus active, d'autres encore de techniques de relaxation, hypnose, méthodes corporelles, etc. Il me semble par exemple que tu étais très enthousiaste de la dame que tu avais consultée autrefois (désolée, je ne me souviens pas de sa spécialité :( ) Peut-être pourrais-tu retenter ce genre de praticien? <br /> Enfin, autre point que je trouve très positif est ta relation aux autres. Que tu aies rendu visite, spontanément en plus, à ces amis dimanche, je t'assure que je trouve ca énorme! Autrefois, tu en étais incapable. Tu as dû faire beaucoup d'effort, prendre sur toi pour aller vers les autres, t'intégrer à des groupes. Prends conscience de ces progrès! Ce que tu croyais impossible, tu l'as surmonté. Raison de plus pour garder espoir. C'est vrai que tu as encore beaucoup devant toi pour sortir de cette boulimie qui te ronge. Bien sûr que c'est nécessaire d'en être consciente. Mais regarde de temps à autre aussi derrière toi, regarde tes progrès. Et reprends confiance en toi.<br /> <br /> "mal de ne le dire à personne", "je me sens seule"...justement, parvenir à le dire. A ton chéri, à ta famille. Je crois que c'est justement une chose qui m'a beaucoup soulagé - pouvoir en parler à mes proches. Je n'entre pas dans les détails ni en parle systématiquement, ce serait malsain, et égoiste de ma part. Globalement, je dissimule encore beaucoup. Mais je sais que je peux dire à tout moment "ca ne va pas" et pleurer lorsque c'est trop lourd et qu'il faut que ca sorte - que ce soit les TCA, la fatigue, les inquiétudes sur ses choix de vie, etc. - Ne pas se sentir obligée de porter le masque en permanence, savoir que les proches ne voient plus seulement le rôle que tu jouais jusqu'ici mais te voient davantage telle que tu es - une fille avec ses forces, mais aussi ses fragilités - tout cela apporte un énorme soulagement. Le masque est moins lourd, le besoin d'évacuer dans la nourriture aussi.<br /> <br /> "incapable de me faire du bien"...et pourtant, c'est vital. Tu sais, le schéma que je t'ai cité hier, les 3 cercles. Socialement, tu as beaucoup progressé. Mais physiquement et psychiquement, tu te maltraites encore tant :( <br /> "'il n'y a que moi meme en me faisant violence que je pourrai changer mon comportement." C'est vrai et faux. Vrai, car effectivement, si l'entourage peut t'aider, il n'y a que toi qui puisse provoquer les réels changements nécessaire. Faux, car j'ai l'impression en lisant cette phrase que tu évoques le contrôle de résister aux crises. Certes, la volonté est nécessaire pour lutter contre la composante "habitude-réflexe" des crises. Mais ca ne suffit pas. Car guérir ne consiste pas à ne plus faire de crise au prix d'une résistance acharnée, mais avant tout à ne plus en avoir besoin. <br /> Pour reprendre l'exemple des 3 cercles, les changements à entreprendre se situent au niveau de ton bien-être physique et mental. PRENDRE SOIN DE TOI. Enfin, surtout réapprendre à prendre soin de toi. Pas aussi simple et évident qu'on pourrait le croire. Tout comme aller vers les autres t'a au début beaucoup coûté, il en sera sûrement de même pour prendre soin de toi. Bien sûr, il faudrait que tu aies envie de prendre soin de toi. Mais l'autre sens peut aussi être valable: en prenant sur toi et en t'obligeant à prendre soin de toi que tu pourrais commencer à retrouver cette envie. Comment? La liste pourait être longue. Mais je crois que ca commence par le rythme de vie. Aussi bien le sommeil que le rythme des repas. - T'obliger à faire des repas corrects et réguliers. Un petit déjeuner. Un repas le midi (self de ton école ou gamelle ou sandwich). Un goûter (même un simple fruit suffit). Un dîner. Le tout pris au calme, si possible assise à une table. Je sais, ce n'est pas évident avec les crises. On se sent mal, pas envie de manger, avec en plus la peur au ventre que le repas en question dégénère. Pourtant, c'est très important de retrouver ce rythme. Au début, c'est un effort, à la fin, ca devient de plus en plus naturel. Perso, ca m'a pris énormément de temps, non sans accroc (un "truc" qui me permet de me remettre sur les rails en mauvaise période, lorsque je pars vraiment trop en vrille au point d'être incapable de retrouver ce rythme, c'est une journée de jeûn. Je sais, pôôô bien de jeûner. Le but n'étant pas de compenser les milliers de calories avalées, mais surtout de casser le rythme, pour pouvoir reprendre correctement le lendemain (ou le soir même avec un dîner léger). Le lendemain est certes délicat, car la faim se manifeste, donc à gérer avec des collations. Mais jusqu'ici, je n'ai pas trouvé d'autre méthode :( Sinon, si c'est juste épisodique, qu'il y a moyen de casser le rythme, pas de recours au jeûne, je reprends le rythme dès le lendemain, quitte à alléger un tout petit peu les repas. Mais pour le reste, je te confirme qu'en s'efforcant de retrouver un rythme de repas normal, on finit par y arriver, et surtout ca devient naturel :) Mais c'est vrai qu'il faut beaucoup de patience et de persévérance.<br /> - Pour le sommeil, aller au lit à une heure correcte, quand bien même on croit ne pas avoir tant que cela sommeil. Avoir des activités de réelle détente le soir. J'ai constaté que l'ordinateur, la "télé passive" (c'est-à-dire sans choix de programme bien défini) ou le visonnage de séries sur DVD étaient de véritables ennemis du sommeil - et j'en sais quelque chose, avec ma tendance à la "Schlaf-Diät"-. Mieux vaut se choisir un film précis, lire, etc accompagnés d'une bonne tisane. Ce qui peut aider à trouver la détente et prendre soin de son sommeil, ce sont aussi les méthodes de relaxation (exercices de respiration, de méditation, bain et auto-massage aux huiles essentielles, etc.).<br /> - Et puis, prendre soin de ton corps. Faire du sport - pas en terme de brûlage de calories pour compenser d'une crise, mais niveau détente et défoulement. C'est reconnu, le sport a des propriété anti-dépresseur. Le mieux étant d'aller dans un club de sport ou un cours de fitness. Pour le cadre, l'ambiance (plus sympa qu'un vélo-statique-facon-roue-de-hamster!). En plus, sentir son corps se raffermir, bouger, voir ses performances (ex: tenir l'heure de fitness sans point de côté, ne pas s'écrouler avant la fin des 10 pompes, gagner un match de badmington, etc., ca fait plaisir! ^_^), ca aide à se réconcilier avec son corps. S'accorder des soins pour le corps comme mettre de la crème hydratante, se faire des masques ou une couleur.<br /> - s'autoriser des plaisirs autres qu'alimentaires: aller au cinéma, s'offrir un livre, s'accorder une promenade dans un parc, etc.<br /> - retrouver la coquetterie. Oui, le corps est déformé par les crises. Mais il y a différentes facons de recouvrir ces dégâts. L'option "sac-à-patate": grand pull ou T-shirt tou mou, et baggy ou pantalon de jogging. Et l'option "jolie cache-misère": jupe qui dissimule les cuisses, chemise un peu ample pour le ventre, robe taille Empire (ceinture haute, juste sous les seins) ou jolie tumique sur un pantalon ou un leggin qui dissimulent...tout, manche 3/4 ou un peu flottantes pour recouvrir les bras, décolleté qui dégage le cou et le visage (paraît moins gonflé), etc. Une dame à l'université m'avait confié que, pour elle, porter de beaux vêtements choisis avec soin était son "arme", son "bouclier" pour surmonter son manque de confiance en elle. Et bien, je me rends compte qu'elle avait tout à fait raison. S'habiller correctement aide à relever un peu l'estime de soi. Là encore, il faut prendre sur soi, quand on se sent mal, grosse, honteuse, on penche plutôt vers l'option "sac-à-patate". Alors que ce serait la seconde qui apporterait beaucoup plus de bien...<br /> <br /> Oups, quasi 2 heures que je tapote sur mon clavier. Alors que du travail m'attend...<br /> Je te laisse. Garde courage, jolie miss. Et prends soin de toi!
P
coucou,<br /> c'est fou comme quand je te lis j'ai l'impression de me lire, je ressens la même chose, la même souffrance, la même colère, le même dégout de soi, le même sentiment d'être perdue et incapable de prendre soin de soi...alors que c'est tout simplement naturel pour les autres!<br /> moi aussi je pense à ça, à prendre un couteau pour couper ces plis sur mon ventre... je me dit que je suis dingue d'avoir des idées pareilles, et pourtant je ne suis pas la seule à y penser...<br /> quand ça ne va pas, je m'enferme, je m'isole, pourtant je sais que je pourrais me connecter et que tu serais peut-être derrière ton PC toi aussi à ressentir la même douleur que moi... mais dans ces moments là, le simple fait de m'installer devant l'ordi ne m'est plus possible.<br /> j'aimerais tant que tout s'arrange, nous seules pouvons changer les choses, améliorer notre quotidien et le rendre plus supportable, mais reviens sans cesse le besoin de tout contrôler! fichu contrôle...<br /> mille bisous
Entre Nous
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